
La question de la rigidité du marché du travail a toujours été une préoccupation majeure du monde des affaires au Burkina Faso. Les différentes négociations entre le Gouvernement et le secteur privé en 2005, 2006 et 2007 ont ainsi abouti à trois révisions du Code du travail en moins de 10 ans. Ces réformes ont permis au Burkina Faso de gagner quelques places dans le classement « Doing Business » de la Banque mondiale. Classé à la 152ème position sur 178 à l’indice « Employing Workers » de l’enquête « Doing Business 2008 », il est passé à la 57ème place sur 181 en 2009, soit un gain de 95 points. Les réformes suscitées ont eu pour conséquence une souplesse dans la gestion des ressources humaines en raison de la flexibilité dans la réglementation du marché du travail.