Au cours de l’édition 2012 de la rencontre Gouvernement/secteur privé, le Gouvernement avait pris l’engagement de la relecture du Code des investissements et du Code minier. Le secteur privé avait insisté sur des aspects relatifs à l’élaboration d’un Code des investissements unique et ses textes d’application incluant les mesures incitatives, les régimes particuliers des pôles de croissance et les mesures fiscales en faveur des PME/PMI. Le processus de réflexion, en concertation avec le secteur privé a abouti à l’adoption du nouveau Code minier en 2015 et du nouveau Code des investissements en 2018. L’adoption du nouveau Code des investissements plus incitatif a donné des résultats probants parce que le nombre d’entreprises agréées est passé de 61 en 2018 à 106 en 2019. Dans le même temps, les plaidoyers des organisations et groupements professionnelles d’entreprises ont abouti à l’adoption, en 2013, de la nouvelle loi n°13-013/AN du 07 mai 2013 portant réglementation de la profession de commerçant au Burkina Faso qui stipule en son article 10 que « le commerce de distribution comprend le commerce de gros, de demi-gros et de détail ». Selon les dispositions de l’article 13 de la loi précitée, il est fait obligation à tout commerçant de « faire figurer devant le local où il exerce son commerce (…) la catégorie de commerce exercé ». A ce jour, l’ensemble des textes d’application de la loi ont été adoptés et portent, entre autres, sur la définition des secteurs d’activités stratégiques pour lesquels une autorisation d’exercer en qualité de grossiste, demi-grossiste ou détaillant sera exigée aux commerçants étrangers, sur l’interdiction formelle au grossiste de vendre directement aux détaillants ou au consommateur final et au demigrossiste de vendre directement au consommateur final. A ces mesures, il faut ajouter la poursuite de la modernisation des services des douanes pour la simplification des procédures, à travers la migration du système informatique de SYDONIA++ vers SYDONIA WORLD. Il faut noter également la réduction des délais de raccordements à l’électricité à 7 jours maximum, à travers l’opérationnalisation d’un guichet dédié aux entreprises privées.